Aux-portes-Unités.
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Alors que je construisais le soir,
dans le chœur discordant de mes journées,
les lois internes et qualitatives de mon egoité;
Je t’ai cherché seul dans mes nuits obscures.
J’ai battu les horizons à vouer ton existence,
ombre persistante , silhouette centrée ,
monopole fantasmatique, terre promise,
Courbe isométrique de mes tourments.
Incarnation émotionnelle sans traits physiques,
je t’ai accablé de mes désirs les plus sombres.
Tourments inlassables, entêtants, pulsionnels;
Les nuits suivent, se répètent, m’attirent, elles,
aux jours identiques d’obscurantisme.
Obscure, tu m’es apparue, sensible en plein jour,
affûtée au combat, en Roñin, égale.
Ta lame nue au clair balaye jours et nuits ,
Alter ego, traçant d’un trait ta courbe équilibrée:
face à face, l’épaisseur des fantasmes sépare nos Univers.
Les courbes s’enlacent aux multiples dimensions
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Ensevelie dans la gangue impossible
de mes émotions turbulentes, encrée.
J’entends les sons matts de ton physique dominé,
laminoir systématique, la charpie résiste en bloc.
Ma folie s’écoule. Implacable et croissante.
Aux Corps chauds ma fièvre froide,
ma main se lève et tu trouves ta place ,
Appliquée,
Ajustée au pilier de l’âme érigé,
Monument symbolique, fondement incontestable.
Ton visage rompu aux articulations, prend place.
Ma main flatte la clarté nucale, tendre,
inflexion de velours en latence, sous traits mâles.
Nos cœurs sourds résonnent en silence,
nos souffles encore fracassants ..
Nos cages trop étroites, compriment nos envergures.
Le temps ralenti en cette pause,
Et puis se suspend..
En plein élan.
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Ma main masse et caresse ton cou.
Tu m’appartiens.
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Parloire.
il y a les sens des mots
Et les sens des phrases
il y a l’essence d’une relation
Et les mots qui tentent un sens
qui n’a finalement de vrai sens que pour nous
Chaque mot est choisit pour son sens,
mais Donne parfois l’illusion d’un non sens…
Car oui, il joue sur plusieurs sens, au sens propre comme au figuré
Explicitant sa perte de sens, interdit ou giratoire
et en ce sens, tourner autour de sa muse devient le sens de sa quête et sa quête à du sens, du moins celui qu’il cherchait…
Sa quête est in-sens-ée mais non sans sens…
Il y a les sens des mots
Et les sens des phrases,
Il y a ses mots et le sens qu’il en donne… et le sens que moi j’y met, sens meme de l’essence des sens de notre N/nous…
Linsoumise
Linsoumise , « il y a les sens des mots, Et les sens des phrases, Il y a ses mots et le sens qu’il en donne… et le sens que moi j’y met, sens meme de l’essence des sens de notre N/nous… » … La substantifique moelle… il est probable qu’une des choses dont j’aurai le plus de mal à me défaire en N/nous, c’est ce besoin de communication, de l’échange, de l’intimité, du sens que j’émet, que vous en recevez, et le processus par lequel nous en affinons la transmission pour diminuer les marges d’erreurs, permettant ici et là, la cohérence et l’intelligibilité de nos contenus.. L’essence même, la substantifique moelle, calice émotionnel de nos stabilités amplificatrices!
J’exprime,
tu exprimes,
il/elle exprime
Nous Sex-primons